Le pain : règles et usages en matière de prix et de poids

    Législation - Dernière mise à jour le
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    Combien doit peser une baguette ? Quel prix appliquer ? Quels sont les règles à respecter en terme d’étiquetage ?

    Découvrez tout ce qu’il y a savoir sur la législation du prix et du poids du pain.

    La réglementation du poids des pains

    En matière de poids des pains, il n’existe pas de texte réglementaire fixant le poids des pains en fonction de leur appellation. En l’absence de texte de loi, on se réfère donc aux usages du commerce de la boulangerie. 


    En règle générale en France les poids des pains sont les suivants :

    • Ficelle : 100 grammes 
    • Flûte : 200 grammes 
    • Baguette : 250 grammes 
    • Pain de campagne : entre 400 grammes et 1 kilo.

    Avec sa forme fine et longue, la baguette est également calibrée en taille et doit faire entre 55 et 80 cm.


    Néanmoins, les usages varient d’une région à l’autre et la question du poids de la baguette et de la flûte fait parfois débat.

    En Ile-de-France, l’appellation baguette fait référence à un pain de 250 grammes et l’appellation flûte à un pain de 200 grammes. Dans d’autres régions, l’usage est inversé, c’est-à-dire que l’appellation baguette correspond à un pain de 200 grammes et la flûte à un pain de 250 grammes, dans d'autres régions une flûte, est en plutôt un gros pain d’environ 400 grammes.


    En 1981, alors que les prix du pain étaient encadrés par les pouvoirs publics, le gouvernement avait recommandé de lisser les poids dans toute la France avec une baguette à 250 grammes et une flûte à 200 grammes. Mais les usages locaux et les habitudes régionales étant trop ancrés, ces recommandations n’ont été que peu suivies.

    Prix du pain : les règles en vigueur

    Dans les boulangeries françaises, c’est l’arrêté de 1978 (arrêté n° 78 – 89 P du 9 août 1978) qui est en vigueur concernant l’affichage et le prix du pain. L’article 1er de cet arrêté précise que les prix de toutes les catégories de pain et des produits de viennoiserie et de pâtisserie fraîche sont librement déterminés par chaque fabricant, boulanger ou dépositaire de pain.

    Si entre 1979 et 1987, ce dernier article a été encadré par une série de règles, l’artisan boulanger est, depuis le 1er janvier 1987, pleinement libre de fixer lui-même le prix de ses produits

    Si les boulangers sont libres de fixer leurs prix, là encore les usages régionaux sont souvent devenus une référence. 

    L’étiquetage : des modalités encadrées par la loi
    Il existe par contre une législation concernant les modalités d’étiquetage du poids et des prix du pain. Ainsi, les pouvoirs publics s’assurent que les consommateurs sont bien informés et que les boulangers travaillent dans un cadre de concurrence loyale. Chaque catégorie de pain exposée au public doit être accompagnée d’une étiquette respectant certaines dimensions et conditions. Elle doit être visible, située devant les pains, à la base ou au milieu de l’étagère.


    Les étiquettes doivent mesurer au minimum 15cm de longueur et 2,5cm de largeur et doivent préciser :

    • La dénomination exacte de la catégorie de pain ;
    • Le poids en grammes pour les pains vendus à la pièce ;
    • Le prix de vente à la pièce ou au kilogramme pour les pains d’un poids supérieur à 200 grammes.

    Pour des raisons d’hygiène et d’allergène, les étiquettes ne doivent pas être piquées dans les pains.


    En plus de ces étiquettes individuelles, un affichage plus grand doit être disposé au sein de la boulangerie et préciser, à raison d’une ligne par pain : la dénomination, le poids et les prix de tous les pains disponibles à la vente en boutique.


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    Sources :

    https://boulangerie.org

    https://www.mapa-assurances.fr/boulangerie